Histoire de l'éducation scolaire moderne

«Vous voyez ici, dit Lycurgue, l’importance de l’éducation et des habitudes données dès le plus jeune âge, même chez ceux que la nature a produits égaux et semblables. Il convient donc d’amender la nature de cette manière et de la diriger vers le mieux, car elle est de cire et peut être aisément inclinée vers le vice ou la vertu» (propos tenus par le législateur sparte Lycurge). C’est dans les premières années de sa vie que le cerveau humain a la plus grande capacité d’apprentissage, mais c’est aussi à ce moment-là qu’il est le plus malléable et don influençable. Le cerveau de l’enfant est comme une éponge. Pour lui, tout est source de découverte et donc d’apprentissage.

L’évolution cognitive d’un nourrisson est spectaculaire. En peu de temps, il comprend les principes et le rôle des interactions avec sa mère puis ses proches. Il acquiert très vite le langage, la marche etc… Il est en perpétuelle évolution. C’est donc tout naturellement que son avenir se joue les premières années de sa vie. Á sa naissance, l’enfant est une page blanche, il ne naît pas avec des concepts et idéaux politiques, religieux ou même sociaux ancrés en lui. Cela se passe plus tard, au contact des autres et s’il lui a été permis d’acquérir un « esprit critique » soit par le biais des études soit par la confrontation à d’autres modes de penser, qu’il les acquiert. Mais dans son cœur une conscience a été gravée. « Quand les païens, qui n’ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n’ont point la loi, une loi pour eux-mêmes ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à tour » (Romains 2:14-15). Il sait donc  intuitivement ce qu’il peut ou ne peut pas faire.

C’est pour toutes ces raisons qu’il est important d’instruire l’enfant dès son plus jeune âge. Les influences familiales et culturelles ont un énorme impact sur son évolution et sa construction psychologique et intellectuelle. La qualité et la pertinence de l’instruction dépend du lieu et du milieu dans lequel l’enfant grandira. Deux enfants qui naissent et grandissent en même temps, sauf que l’un se trouve en Afghanistan et l’autre aux États-Unis, ne recevront pas la même éducation et leur avenir tant familial que professionnel ne seront pas les mêmes. De même pour deux garçons français dont l’un  est né dans une famille d’extrême droite et l’autre d’extrême gauche.

 

L’INSTRUCTION DE L’ENFANT

 

 « Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; Et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas » (Proverbes 22:6). L’instruction est un vaste sujet surtout pour des parents chrétiens, qui doivent mener un rude combat contre les concepts antichrists qui sont inculqués à leurs enfants. L’instruction a toujours été un axe important pour les classes dirigeantes et cela de tout temps. Les premières traces archéologiques du système éducatif, tel que nous le connaissons, indiquent que dans la Grèce antique, les enfants mâles des familles aisées suivaient des cours dispensés par un maître dès l’âge de sept ans. Assis aux pieds de leurs enseignants, ils apprenaient  la grammaire, la rhétorique, la musique et pratiquaient de nombreuses activités sportives. Par la suite, la culture romaine démocratisa l’école mais garda plus ou moins la même organisation. Bien avant cela, il y avait un système de formation, mais il concernait essentiellement l’aspect religieux. Des enfants étaient formés pour devenir prêtres, scribes, comme en Égypte antique où en Mésopotamie. Les « centres de formation » étaient adjacents aux temples des dieux. Israël procédait de la même façon pour la  formation des sacrificateurs qui officiaient dans la tente d’assignation puis par la suite dans le temple. « Dans le cours de l’année, Anne devint enceinte, et elle enfanta un fils, qu’elle nomma Samuel, car, dit-elle, je l’ai demandé à l’Eternel [...] Quand elle l’eut sevré, elle le fit monter avec elle, et prit trois taureaux, un épha de farine, et une outre de vin. Elle le mena dans la maison de l’Eternel à Silo: l’enfant était encore tout jeune. Ils égorgèrent les taureaux, et ils conduisirent l’enfant à Eli. Anne dit: Mon seigneur, pardon ! aussi vrai que ton âme vit, mon seigneur, je suis cette femme qui me tenais ici près de toi pour prier l’Eternel. C’était pour cet enfant que je priais, et l’Eternel a exaucé la prière que je lui adressais. Aussi je veux le prêter à l’Eternel: il sera toute sa vie prêté à l’Eternel. Et ils se prosternèrent là devant l’Eternel. [...] Elkana s’en alla dans sa maison à Rama, et l’enfant fut au service de l’Eternel devant le sacrificateur Eli » (1 Samuel 1:20-2:11). Cependant le cas de Samuel était une exception, l’éducation/apprentissage par des maîtres ne commençait  pas si tôt mais aux alentours des six-sept ans, ce qui correspond, encore de nos jours, à « l’âge de raison ». De la naissance à cet âge fatidique, ce rôle incombait aux mères qui prenaient en charge l’éducation de leurs enfants. Elles leurs apprenaient, et ce dans toutes les civilisations, les rudiments de la religion, de la bienséance, des lois et parfois même de l’écriture, de la lecture et du calcul. Pour ce faire, des techniques ludiques ont été mises en place. Au 1er siècle de notre ère, sous l’impulsion du rhéteur pédagogue latin Quintilien (35~96) qui souhaitait que « l’étude soit pour lui (l’enfant) un jeu… », favorisa l’usage de lettres à manipuler. Ces lettres pouvaient être en ivoire, en gâteau ou en pâte.

Quand le christianisme devint religion d’état, les « pères de l’église » n’interdirent pas « l’école païenne gréco-latine » et encore moins ce qui y était enseigné. Ayant été eux-mêmes formés par ce système éducatif, ils perçurent en lui le moyen d’asseoir la toute nouvelle religion catholique. L’instruction, et surtout l’art de la rhétorique, devenant leurs meilleures armes de persuasion. Avec la chute de l’Empire romain et les différentes invasions « barbares », l’Église prit en charge l’éducation des enfants. Non pas de tous, mais seulement de ceux pour qui la vie monastique ou cléricale avait été choisie. Toutefois, si des parents désiraient instruire leurs enfants, ils devaient les y envoyer même s’ils ne les destinaient pas à une carrière religieuse. L’accent étant mis sur la théologie, les autres matières comprises dans le trivium (grammaire, rhétorique, logique) et le quadrivium (arithmétique, musique, géométrie, astronomie) y étaient dispensées mais uniquement si elles étaient considérées comme nécessaires à la compréhension des saintes écritures.  La culture gréco-latine étant considérée comme immorale, il était impensable que de futurs bons chrétiens puissent être formés avec des écrits de Platon ou d’Épicure. Une didascalie apostolique du IIIème siècle ordonnait « l’abstention complète des livres diaboliques des païens et n’admettait que la Bible comme source unique de la science et de la culture ». L’éducation et l’école entrèrent dans un âge sombre. Les choses commencèrent timidement à changer au XIIème siècle sous l’impulsion des moines bénédictins.

Ce n’est qu’à la renaissance et à l’avènement de l’humanisme que l’école à la gréco-latine revint en ayant cependant intégré une notion que les écoles antiques ne prenaient pas en compte : l’enfant et ses sentiments. Jusqu’alors, ce qui comptait c’était que l’enfant devienne un bon citoyen pour les grecs et les romains, un bon chrétien pour les catholiques. Les connaissances qui leur étaient dispensées devaient rentrer de gré ou de force. La pédagogie telle que nous la connaissons, avec la patience et l’attention, n’était pas l’apanage des didascoli et autres moines.

Pour bien saisir pourquoi on enseigne dans nos écoles (et pas seulement) la théorie du big bang, celle de l’évolution des espèces de Darwin, la normalité de vivre en concubinage ou celle d’avoir des relations sexuelles hors mariage, il faut prendre le temps de comprendre le tournant fondamental que les sociétés occidentales ont emprunté à la renaissance.

 

L’HUMANISEME, FONDEMENT DE NOS SOCIÉTÉS MODERNES

 

 Nombres d’aspects de nos sociétés occidentales sont imprégnés par le concept humaniste, qui dans les grandes lignes équivaut à cette définition : « L’humanisme  est l’affirmation que chaque humain, quelle que soit son origine, son sexe, sa couleur de peau, sa culture initiale, a des capacités potentiellement illimitées de s’améliorer sur le plan personnel, intellectuel et moral par l’acquisition du savoir, de la connaissance scientifique, par l’exercice libre de la raison. L’essentiel de cette philosophie est d’affirmer que l’homme, tout homme, est capable de progrès, qu’il n’est pas absolument déterminé par son environnement ou son éducation, figé dans un essentialisme qui le condamnerait à rester prisonnier de son histoire, de conditionnements et de traditions. La dignité et la valeur de tous les individus y est fondée sur leur capacité de déterminer le bien et le mal par le recours à des qualités humaines universelles, en particulier la rationalité ».

pic_de10L’école ne déroge pas à cette règle, elle est même la structure utilisée par les humanistes pour former de nouveaux hommes : des hommes d’esprit, des hommes libres, des hommes qui raisonnent. Après des siècles d’obscurantisme religieux, les œuvres philosophiques de la Grèce antique furent redécouvertes et mirent à mal le principe même de la religion : « la divinité épicentre de la vie des hommes ». Cette citation de Pic de la Mirandole exprime très bien cette pensée : « les miracles de l’esprit sont plus grands que le ciel. Il n’est rien de plus grand sur terre que l’homme, rien de plus grand dans l’homme que son esprit et son âme. En t’élevant jusqu’à eux, tu t’élèves au-dessus du ciel». Mais attention, l’homme à cette époque-là, ne considèrai pas qu’il existe par lui même, mais plutôt que Dieu est tellement grand et majestueux, voir inaccessible qu’il est préférable d’étudier sa création.

Aux balbutiements de l’humanisme, les œuvres antiques, n’étaient pas étudiées pour contre carrer la religion catholique, bien au contraire, elles l’étaient afin de mieux la comprendre. « La philosophie platonicienne ou stoïcienne est une propédeutique (enseignement préparatoire, permettant une étude plus approfondie) à la philosophie du Christ, c’est à dire à la vraie religion chrétienne, celle de l’Evangile, des Epitres de saint Paul et des Pères de l’Eglises ». Ainsi, des Augustin ou Jérôme, inspirateurs de la littérature humaniste, avaient réalisé en leur temps une synthèse entre la culture païenne et l’héritage judéo-chrétien.

 Les hommes lettrés et parfois religieux qui ont épousé le concept humaniste, ont considéré l’enfant et son éducation sous un nouveau jour. Le but de cette nouvelle manière d’enseigner et d’éduquer étant que l’humanité se dégage  peu à peu de l’état de nature, qui est celui de l’enfant, ou de « l’homme sauvage » à celui « d’homme libre ».  Pour cela il faut que l’enfant soit formé de manière continue et progressive et non plus par l’apprentissage, de manière littérale, de formules, de règles de grammaire toutes faites et de biographies des Saints le tout agrémenté de coup en cas d’erreur ou d’hésitations. Cette nouvelle pédagogie mise en place était fondée sur la pratique des textes antiques, le respect de l’enfant, tant au niveau de son intégrité physique que psychologique, le sens du dialogue entre le maître et  ses élèves, ainsi qu’un esprit  d’émulation positif entre les enfants.

 

COMENIUS, PÈRE DE LA PÉDAGOGIE ET DE L’ÉCOLE MODERNE

 

ComeniusPhotoL’un de ceux qui a le plus influencé l’éducation moderne n’est pas un lettré de bonne famille, mais un tchèque du nom de Jean-Amos Komensky (15892-1670). Orphelin de père et de mère, il n’aurait appris à lire et à écrire, selon la légende, qu’à l’âge de seize ans. Cet homme plus connu sous la forme latinisé de son nom, Comenius, s’est toujours attelé à rendre l’étude accessible à tous. Profondément religieux, il croyait en la possibilité d’une vie juste. Mais selon lui, cela ne pouvait se réaliser sans une réorganisation complète et profonde de la société humaine. Tout comme Érasme, il estimait que ce changement profond ne pouvait avoir lieu que par l’éducation.

Selon lui, l’enseignement est un cercle concentrique, allant en s’agrandissant, de la maternelle jusqu’à l’université. Le cercle doit-être adapté aux enfants et non le contraire. A chaque âge on doit dispenser un enseignement que l’enfant puisse acquérir, comprendre et retenir car selon Coménius « le seul moyen d’enseigner avec succès est de suivre la voie de la nature, qui ne se presse pas et fait chaque chose en son temps, qui prépare la matière avant de lui imprimer la forme. La nature fait une chose après l’autre, elle va de l’ensemble aux détails, ne fait pas de sauts, ne laisse pas de lacunes, mais avance pas à pas. Ce que l’homme apprend en premier lieu doit être le flambeau qui éclairera ses études subséquentes ». Pour lui, il fallait enseigner les sciences, les arts, les langues, la morale : « Les sciences sont la connaissance des choses comme instrument, comme matière, comme modèle. Les arts consistent à savoir se servir des choses dont les sciences donnent la connaissance ; ils doivent s’enseigner par la pratique (agenda agendo discantur) ; l’usage des instruments doit se montrer par des exemples plus que par des préceptes. Les langues ne font pas partie des sciences proprement dites : elles ne sont qu’un moyen de les acquérir et de les communiquer : et l’étude du mot doit toujours marcher parallèlement avec l’étude de la chose. L’étude de la morale et celle de la religion sont distinctes. Coménius rattache la morale à la discipline de l’école : l’élève doit apprendre à se dominer, à diriger sa volonté, à aimer le bien pour l’amour du bien ». Profondément religieux, voir même mystique à la fin de ses jours, il n’excluait pas de l’enseignement la piété. Cela consistait en la réflexion ou la méditation, en la prière et en l’examen intérieur. Ce dernier enseignement étant le couronnement de toute l’éducation.

Dans ses ouvrages, extraordinairement visionnaires, il décrivit avec minutie l’organisation scolaire en quatre degrés distincts : « L’école maternelle doit se trouver dans toutes les maisons ; l’école élémentaire, dans chaque commune ; le gymnase, dans chaque ville ; l’académie, dans chaque royaume ou même dans chaque province considérable». Si pour les trois derniers cela doit ce faire en dehors de la maison et par des professionnels, ce n’est pas le cas pour le premier : l’école maternelle. Pour Coménius l’école maternelle n’est autre que l’éducation que la mère donne à son enfant durant les six ou sept premières années de sa vie au sein du foyer familial.

 

ÉVOLUTION ET MENTALITÉS

 

L’école a toujours été utilisée pour préparer, modeler les jeunes générations. Nous avons vu que c’est dans les premières années de sa vie que l’enfant apprend le plus et le plus vite. C’est donc tout naturellement à cette époque de sa vie que doivent lui être inculqués les préceptes et concepts qui lui seront nécessaires pour évoluer avec son temps et ne pas être en déphasage. Ceci est confirmé par la Parole : « instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; Et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas » (Proverbes 22:6). Si nous gardons à l’esprit ce proverbe et que nous étudions les valeurs qui sont inculquées à nos enfants à l’école mais aussi dans les médias, nous comprenons facilement quelle voie l’ennemi veut que les nouvelles générations empruntent. [Pour comprendre les tenants et les aboutissants des agissements de l'homme impie et de son avènement vous pouvez vous référer au magazine Les Dokimos numéro 26].

Les matières enseignées n’ont pas changé depuis l’antiquité, les élèves sont toujours formés à la lecture, à l’écriture, au calcul. Au fur et à mesure que l’enfant avance en âge et en maturité, elles s’intensifient en complexité et se spécialisent. Un élève en médecine générale n’aura pas le même cours d’anatomie qu’un élève de 3ème en Science et Vie de la Terre. Nous revenons ainsi au concept de cercle concentrique de Coménius. Mais par le biais de ces leçons qui leur sont dispensées entre trois ans et seize ans, c’est à dire de la petite section de maternelle à la fin du collège, il leur est inculqué de nombreuses autres notions. Elles vont de la politesse à l’homoparentalité en passant par l’égalité des sexes. La raison essentielle est de préparer les mentalités, qu’elles évoluent vers l’acceptation de ce que la conscience réprouve, afin que cette dernière soit annihilée.  Produisant ainsi une inversion définitive : le bien devient mal et le mal bien. L’évolution est lente, mais en constante progression.

En voici le parfait exemple : En 1789 la déclaration des droits de l’homme et du citoyen stipulait dans son article 1er : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune […] La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi. La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas ».  En 1905 la loi de séparation de l’Église et de l’État mentionnait dans on article 1er  que « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public ». De ces articles ont découlé et découleront des lois qui permettront à l’homme d’assouvir les désirs de sa chair en toute quiétude car la loi le lui permettra ou du moins ne le lui interdira pas. « Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes » (Marc 7:8). En charge maintenant au corps enseignant et aux médias de conforter ces principes dans l’esprit des plus jeunes d’entre nous.

En toute honnêteté, il n’est pas facile de critiquer cet axe d’évolution de la mentalité car par certains de ses aspects il est cohérent avec les écrits bibliques  sur des points comme le respect d’autrui, l’aide au plus démunis ou encore la lutte contre le racisme. On pourrait même croire que leur crédo est le début de Galates 3:28 :  « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ » remplaçant bien évidement Jésus-Christ par la République :  « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en la République ».

 

ET L’INSTRUCTION CHRÉTIENNE ?

 

Nous ne devons pas abandonner l’instruction de nos enfants à la République, pensant que puisqu’ils sont nés dans une famille chrétienne, ils deviendront de-facto chrétiens et seront sauvés. Un enfant ne naît pas chrétien, il le devient en acceptant Jésus-Christ comme son Seigneur et son Sauveur (Jean 3:7-3:16), puis en appliquant dans sa vie les commandements du Seigneur. Mais pour cela, encore faut-il que l’Evangile de Jésus-Christ leur soit annoncé. Jésus-Christ a formellement donné un ordre à ses disciples : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28:19-20). Ce travail n’est pas seulement à réaliser avec les étrangers mais aussi et surtout au sein de nos  familles. En tant que parents chrétiens, nous nous devons d’instruire nos enfants, toujours selon ce conseil judicieux de l’Ecclésiaste « instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; Et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas » (Proverbes 22:6). Ce qui nous est préconisé c’est de mettre l’enfant à l’entrée de la voie qu’il doit suivre. Le mot « suivre » en hébreu se traduit par « bouche-entrée-bec… ». Pour entrer dans le royaume, il faut franchir une porte puis évoluer sur un chemin qui n’est autre que Jésus-Christ lui même. Notre axe d’instruction pour nos enfants c’est Christ sous tous ses aspects. Le but est qu’ils observent les commandements de Dieu quoi qu’il advienne au cours de leur vie.  « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes» (Matthieu 22:37-40).

Pour approfondir le sujet, lisez Laissez venir à moi les petits enfants

Estelle K.

 

Source: http://www.lesdokimos.org/2014/04/17/histoire-de-leducation-scolaire-moderne/

 

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