Le 1er juin, le président Donald Trump a posé, Bible en main, devant l’église Saint-John de Washington, incendiée par des émeutiers. Des manifestants s’étaient rassemblés devant la Maison Blanche, pour protester contre la mort de Georges Floyd, un noir américain victime de violence policière. Certains parmi eux ont incendié l'édifice religieux, connu comme «l’église des présidents». Les manifestants ont été forcés de quitter les lieux par des gaz lacrymogènes afin que le président puisse s’y rendre. Donald Trump a brandi une Bible devant l’église, en évoquant brièvement la grandeur de l’Amérique. Selon des observateurs, il s’agirait d’un geste manifeste adressé à son électorat chrétien en vue des prochaines élections; le président américain se mettant en scène comme un homme dévoué à l’Eglise.
Le 1er juin, le président Donald Trump a posé, Bible en main, devant l’église Saint-John de Washington, incendiée par des émeutiers. Des manifestants s’étaient rassemblés devant la Maison Blanche, pour protester contre la mort de Georges Floyd, un noir américain victime de violence policière. Certains parmi eux ont incendié l’édifice religieux, connu comme «l’église des présidents». Les manifestants ont été forcés de quitter les lieux par des gaz lacrymogènes afin que le président puisse s’y rendre. Donald Trump a brandi une Bible devant l’église, en évoquant brièvement la grandeur de l’Amérique. Selon des observateurs, il s’agirait d’un geste manifeste adressé à son électorat chrétien en vue des prochaines élections; le président américain se mettant en scène comme un homme dévoué à l’Eglise.
Mariann Budde, évêque du diocèse épiscopal de Washington, n’était pas au courant de cette visite: «Je suis scandalisée, je ne veux pas que le président Trump parle au nom de Saint-John». Selon elle, Donald Trump a «utilisé une Bible et une église du diocèse comme toile de fond pour un message contraire aux enseignements de Jésus et à tout ce que son Eglise représente».
George Floyd a été violemment arrêté le 25 mai et est décédé étant plaqué au sol par un policier. Ce père de quarante-six ans était un chrétien engagé, aidant à la diffusion de l’Evangile, relève Evangelical Focus. Sa mort à Minneapolis a entrainé six jours d’émeute dans plusieurs villes du monde, avec les slogans «Black Lives Matter» et «Je ne peux pas respirer», ses dernières paroles.
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