Mulhouse : le pasteur menacé de mort après le rassemblement évangélique qui serait le "point de bascule de l'épidémie en France"

Considéré comme "le point de bascule de l'épidémie en France", un rassemblement évangélique qui s'est déroulé en février est aujourd'hui pointé du doigt. Et des personnes sont menacées comme l'explique le Pasteur Samuel Peterschmitt dans C à vous.

Si l'heure est au déconfinement progressif en France, nombreux se demandent aujourd'hui comment la crise sanitaire a pu prendre une ampleur telle qu'un confinement de 55 jours ait dû être décidé. Le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, estime qu'un rassemblement évangélique organisé mi-février à Mulhouse par l'église de la Porte ouverte, a été "le point de bascule de l'épidémie en France." Plus de 2 000 personnes avaient assisté à l'événement entre le 17 et le 24 février, plusieurs dizaines d'entre elles avaient été contaminées et 31 fidèles de l'église sont décédés. Le Haut-Rhin a ensuite payé un lourd tribut et le Grand Est est encore aujourd'hui en rouge dans la carte du déconfinement de la France.

Le Pasteur Samuel Peterschmitt se défend

Le fait que cet événement soit pointé du doigt n'est pas sans conséquence pour ceux qui y ont participé. L'émission C à vous sur France 5 est retournée sur les lieux. Interrogé, le Pasteur Samuel Peterschmitt se défend de toute imprudence : "Nous étions au stade 1, personne ne nous avait averti au contraire. On nous rassurait en disant qu'il n'y a pas de chaîne de contamination. Après notre rassemblement, il y a encore eu le Salon de l'agriculture à Paris. Qui a parlé du Salon de l'agriculture, qui a fait une enquête sérieuse pour savoir s'il n'y a pas eu de propagation du virus là-bas ?"

De graves menaces

Le Pasteur qui fait partie de ceux qui ont contracté le Covid-19 s'est également confié sur son immense douleur après cette période compliquée : "J'ai été très malade, il y avait toute cette pression en même temps, j'avais des amis qui mourraient dans le même hôpital où jme trouvais. Ça reste aujourd'hui encore un fardeau que je porte avec toutes ces veuves qui sont encore là puisque pour beaucoup d'entre ceux qui sont partis, c'était des hommes." Enfin, à l'instar de plusieurs fidèles, Samuel Peterschmitt a confié dans C à vous être victime de graves menaces : "Moi je reçois des menaces ici en tant que responsable de l'église, comme quoi on allait nous descendre à la kalachnikov, comme quoi nous ne devrions pas exister, qu'il faudrait nous éliminer..."

 

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