A Washington, on visite le musée de la Bible

Après une dizaine d'années de travaux et 500 millions de dollars dépensés, ce musée privé promet une promenade historique et culturelle à l'époque biblique.

On y verra une des plus belles collections au monde de torahs, on se promènera dans un jardin de plantes bibliques et l'on y découvrira des objets précieux ou du quotidien mais tous antiques, c'est-à-dire qui auraient pu être brandi par les prophètes bibliques.

On est loin de la promesse initiale qui consistait, je cite, à « rendre vivante la parole de Dieu et à inspirer confiance dans l'absolue autorité de la Bible ». Aujourd'hui, le musée ne veut montrer que des faits, rien que des faits. Promis, juré... sur la Bible bien sûr !

Alors pourquoi tant de prudence ? D'abord, parce qu'un autre musée de la Bible a ouvert il y a peu dans le Kentucky avec une réplique « grandeur nature » de l'arche de Noé et qui explique que, comme le dit la Bible, la terre à 6 000 ans. Il fallait faire la différence avec les Créationnistes.

Et surtout faire oublier un épisode très embêtant : pour acquérir une collection digne d'intérêt, il a fallu acheter vite et beaucoup... des antiquités provenant, je vous le donne dans le mille, d'Irak et de Syrie. Il a fallu payer 3 millions de dollars d'amendes tout de même.

Pas de polémiques ! Le Conseil d'administration du musée était blanc, masculin et évangélique ? On a débauché en urgence quelques femmes et quelques Noirs. Les conférences discutant de la véracité des événements bibliques ? Abandonnées !

Et Jésus dans tout cela ?

Mais lequel ? Celui des Catholiques, les Saints et tout et tout... Celui des Evangéliques, des Mormons, des Témoins de Jéhovah ? Et les Juifs qui eux aussi ont la Bible en partage ? Du coup, rien ou presque sur Jésus !

La reconstitution d'un village de Galilée au Ier siècle, une petite niche informative sur la Vierge, un film sur Saint Jean Baptiste. Et point final ! Du coup, je ne suis pas certain que la visite s'impose... Mais c'est à vous de voir.

En Colombie, on construit une réplique de la Tour Eiffel

Une petite réplique : 40 mètres de hauteur, tout de même et le tout à Medellin, la ville qui a longtemps été célèbre parce que c'était la ville natale de Pablo Escobar. Aujourd'hui, Medellin est en plein boom économique.

C'est la seule grande ville de Colombie à disposer d'un vrai métro et c'est aussi le cœur industriel du pays. Alors pourquoi pas une Tour Eiffel ? L'idée, c'est de construire autour une sorte de quartier à l'européenne, avec place à la parisienne, fontaine, cafés.

Et bien sûr des immeubles de luxe. Paris, c'est chic et donc les appartements se vendront très chers. Pour tout dire, ce n'est pas la seule réplique au monde de notre Tour nationale. Il y en une à Tokyo, de 330 mètres, une autre à Las Vegas de 165 mètres, plusieurs en Chine, de plus de 100 mètres de haut, et même une en Bolivie de 35 mètres, celle-là. La Tour Eiffel de Medellín est juste la seule qui bientôt s'élèvera en Colombie. Et comme dit la vidéo publicitaire : « Vivez la magie de Paris » sans même voyager.

 

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