Sam Van Aken, professeur de l'Université de Syracuse, a passé neuf ans à cultiver un seul arbre.
"L'idée est que je pourrais écraser un verger entier et le mettre dans un arbre", at-il dit à Business Insider.
Chacune des couleurs de la photo représente une variété d'arbre à fleurs. Collectivement, comme une seule plante, ils produisent 40 fruits de pierres comestibles différents (ceux avec des fosses, comme les pêches et les prunes). L'arbre ci-dessus est juste un rendu d'artiste, mais les arbres existent.
Pour créer son arbre unique, Van Aken, sculpteur du Collège des arts visuels et du spectacle de la SU, utilise un procédé appelé «greffage», qui est fréquemment utilisé par les vergers et les jardiniers.
Lorsque deux plantes sont greffées ensemble, elles sont coupées de sorte que leurs «veines» s'écoulent les unes dans les autres, en les laissant partager un système vasculaire. Ces veines, appelées le phloème et le zylem, transportent de l'eau, du sucre et des minéraux entre les racines et les feuilles de la plante.
Greffer une plante avec un système racinaire faible sur une plante avec un fort peut permettre à la plante faible à mieux se développer. Le greffage existe depuis des siècles. C'est en fait la raison pour laquelle nous avons encore du vin - une maladie menacée de tuer tous les vins français, jusqu'à ce qu'une plante résistante a été trouvée pour servir d'hôte pour les raisins de tous les variétés différentes.
Bien qu'il soit utilisé fréquemment, 40 est un nombre extrême de plantes à greffer ensemble. Pour ce faire, il faut des années et des années.
Il laissera un arbre pousser pendant environ trois ans, jusqu'à ce qu'il montre quatre ou cinq branches. Ensuite, il coupe chaque branche et attache des bourgeons de quatre ou cinq autres types d'arbres sur chacun, en greffant leurs systèmes vasculaires ensemble. À ce moment-là, le comte se trouve à environ 20 ou 25 plantes attachées à un tronc très fort.
«Ce que vous faites essentiellement, c'est de blesser l'arbre, puis de tenter de le tromper en croyant que la partie que vous y avez placée est en fait elle-même», a expliqué Van Aken.
Ensuite, ces variétés de 20 à 25 poussent ensemble pendant environ deux ans et commencent à montrer de nouvelles branches, auxquelles Van Aken joindra plus de bourgeons. Tout ce qui ne greffe pas correctement, il élagit jusqu'à ce que environ 40 variétés restent dans un seul arbre.
"Ils maintiennent tous leur propre variété génétique", a déclaré Van Aken. "Vous pouvez voir tous les différents types de fleurs et de fruits."
"Mais la science est presque comme un sous-produit", at-il également noté. "C'est vraiment, pour moi, une métaphore."
La quantité de travail impliquée rend l'arbre assez peu pratique pour le monde de l'agriculture. Mais comme une œuvre d'art, Van Aken voit une valeur considérable. "Il ne sera certainement pas guérir la faim dans le monde, mais j'espère que cela pourrait inspirer ce type de pensée", at-il dit.
Van Aken a également créé un calendrier des sortes pour garder une trace de quand les différents types d'arbres fleuriront. Ainsi, il peut contrôler la couleur en synchronisant le greffage de manière appropriée.
Université de Syracuse réellement choisi l'arbre comme une commémoration du 11 Septembre. En tant que tel, l'institution prévoit d'en planter un sur le quad.
Le nombre 40 représente «quelque part entre fini et infini», selon Van Aken. La religion occidentale, en particulier la Bible, popularisé 40 comme un nombre incalculable. Pensez 40 jours et 40 nuits de pluie autour de l'Arche de Noé. Ainsi, la variété combinée de l'arbre représente la croissance, l'espoir et le renouveau, comme Van Aken a expliqué - des sujets importants à garder à l'esprit dans une ère post-9/11.
Alors que le projet semble abstrait à certains, Van Aken espère que les gens vont voir la valeur. "Ce jour [9/11] a été si vif et tragique pour moi. Je ne pense pas que vous pouvez faire un morceau qui peut représenter adéquatement cette tragédie", a noté Van Aken. C'est trop horrible.
À l'heure actuelle, 14 des arbres magnifiques Van Aken (sans compter les deux dans son arrière-cour) existent dans le pays. Mais à l'automne, il commence à planifier une forêt entière à Portland, dans le Maine.
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