Les bars «catho» de plus en plus nombreux en France et à l'étranger

Les bars «catho» se multiplient ces dernières années dans l'Hexagone mais ils ne datent pas d'hier.

Le pionnier. Dès 1975, grâce à un don, l'abbé Pierre avait racheté «Le Cloître», un bar-discothèque du quartier latin à Paris pour le métamorphoser en lieu d'accueil jusqu'au bout de la nuit des jeunes désoeuvrés du coin en quête de chaleur humaine.

L'expérience a duré une décennie. C'est dans la capitale que le concept demeure aujourd'hui le plus en vue. «Au parloir chrétien du Colombier», non loin de la place Saint-Sulpice (VIe), des dîners-conférences sont régulièrement organisés, portant sur «l'Eglise chaldéenne», «la mission de Jeanne d'Arc», «Charlemagne» ou «l'avenir de la civilisation». On peut s'y restaurer à des prix défiant toute concurrence au coeur d'un quartier chic !

Le café associatif catholique «La Cave du 222», fondé en 1997 à la suite des JMJ (Journées mondiales de la jeunesse) s'invite, lui, au sous-sol d'un couvent dominicain rue du Faubourg-Saint-Honoré (8e). C'est un «lieu joyeux, détendu et profondément chrétien» ouvert tous les vendredis soir. Le demi à la pression s'écoule à 1€50, le soda à 1 €...

Padre Hour dans l'Isère. À Grenoble, la salle de café-concert Isèreanybody, piloté par de jeunes fidèles du diocèse déterminés à faire «vivre l'Evangile de Jésus-Christ», reçoit notamment la visite de groupes de rock locaux chaque vendredi. «Ici ça brasse et ça mixe», promet son site internet. La nouveauté, c'est la «Padre Hour» avec deux jeunes prêtres derrière le comptoir qui servent des bières pendant une heure! A l'étranger, les initiatives originales ne manquent pas.

Sandwichs spirituels au Brésil. En Belgique, à Louvain-la-Neuve, les frères dominicains gèrent un pub très rock n'roll baptisé «The Blackfriars», référence au capuchon noir des frères de cet ordre de prêcheurs. Au menu, concert de musique celtique et dégustation de whisky. Au Brésil, la communauté catholique Shalom, apparue il y a 33 ans, a préféré miser sur le «snack» pour annoncer l'Evangile. Il en existe plusieurs dizaines à travers le pays qui proposent pour une bouchée de pain des sandwiches «Magnificat» ou «Bon samaritain». V.Md.

 

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